CONTEXTE GÉOGRAPHIQUE
Source: géoindex. « position géographique » consulté le 4 Décembre 2022
SLA. (2021) The fjord and the river valley.
https://www.sla.dk/cases/the-opening-of-ostera/?fbclid=IwAR1mmdZKy2zIlPkbBpkKGWQvq1KoJbHaEyQoRTH_QIGz1Wzj6lsq88eiKU
SLA. (2021) Daylighting Østerå.
https://www.sla.dk/cases/the-opening-of-ostera/?fbclid=IwAR1mmdZKy2zIlPkbBpkKGWQvq1KoJbHaEyQoRTH_QIGz1Wzj6lsq88eiKU
Le projet s’implante à Aalborg, une commune du Danemark située dans la région du Jutland, au nord du pays. Il se retrouve plus spécifiquement à Godsbanearealet, l’un des premiers quartiers au Danemark à s’adapter aux impacts des changements climatiques. Ce quartier offre des possibilités particulières, notamment puisqu’il est situé au cœur de la zone de transport public et à proximité de la station de bus, connectant le centre-ville aux autres régions du Jutland du Nord. À la suite d’une idée apportée initialement par le Groupe Stigsborg, le quartier se voulait devenir un campus universitaire. Cette zone a également un caractère particulier en raison de son emplacement; tant d’un point de vue paysager que par son rapport et sa proximité au fjord. Le quartier se trouve notamment dans une vallée au creux des deux régions montagneuses voisines; Hasseris et Norre Tranders. Cet emplacement est également stratégique au niveau des connexions automobiles, puisqu’il se trouve près des autoroutes et des artères principales de la ville.(Polyform Arkitekter, 2010)
CONTEXTE HISTORIQUE
Une partie des infrastructures ferroviaires sont encore utilisées aujourd’hui pour différentes activités et commerces. Ces infrastructures font partie du patrimoine historique de la ville d’Aalborg et retracent l’histoire d’un passé architectural marqué par l’industrialisation qui a mené au développement urbain de la ville. Une partie du projet est dédié au patrimoine industriel physique, particulièrement important dans la mémoire collective. La région témoigne d'une époque de l'histoire où les chemins de fer ont vraiment forgé l'économie et les compositions urbaines par le développement industriel. La ligne du temps ci-dessus marque les étapes importantes de l’évolution urbaine d’Aalborg. (Polyform Arkitekter, 2010)
IMAGES
1.Polyform Arkitekter et al. (2010).Aalborg 1905 http://apps.aalborgkommune.dk/images/teknisk/PLANBYG/andre_planer/Godsbanearealet_Kvalitetsprogram.pdf
2. Tønnies. (1873). Aalborg Stadsarkiv. https://arkiv.dk/vis/3127152
3. Polyform Arkitekter et al. (2010).Map of Aalborg from 1919 http://apps.aalborgkommune.dk/images/teknisk/PLANBYG/andre_planer/Godsbanearealet_Kvalitetsprogram.pdf
4. Lisa Risager. (2011)cars stuck in cloudburst, july 2011. HTTPS://CREATIVECOMMONS.ORG/LICENSES/BY-SA/2.0>, VIA WIKIMEDIA COMMONS
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CONTEXTE DÉMOGRAPHIQUE
La commune d’Aalborg compte 215 312 habitants (2019) et sa superficie de 1 143,99 km2, elle est la troisième plus grande aire urbaine du Danemark, après celles de Copenhague et d’Aarhus. Sa ville principale portant le même nom compte, quant à elle, 139 016 habitants (2014) et est la quatrième ville la plus peuplée du pays. Depuis l’implantation de l’université en 1974, la population étudiante n’a cessé d’augmenter. Comme l'illustre le graphique ci-dessous, un accroissement de la population de 1990 à 2000, suivi d'une décroissance majeure de 2000 à 2007, laisse supposer que le changement des activités économiques de la ville semble avoir affecté la croissance démographique de la ville.
City Population (2015) Aalborg: Population historique. http://population.city/denmark/aalborg/
Comme l’illustre le graphique ci-dessous, la population est majoritaire en dessous de 64 ans pour une importante proportion de jeunes adultes.
Population city (2021) Aalborg: Urbanization. https://www.citypopulation.de/en/denmark/admin/nordjylland/851__aalborg/
Cette population est également répartie sur l’ensemble du territoire de la commune, mais se trouve principalement dans les centres urbains en périphérie du fjord.
Population city (2021) Aalborg: Urbanization. https://www.citypopulation.de/en/denmark/admin/nordjylland/851__aalborg/
CONTEXTE CLIMATIQUE
La charte d’Aalborg
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En 1994, s’est tenu la première conférence sur européennes sur les villes durables et a mené à l’adoption de la charte d’Aalborg. Ce texte à portée urbanistique vise à encourager une densité et une mixité des fonctions urbaines.
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Dans une première partie, intitulée « Déclaration », les villes européennes signataires affirment leur rôle historique et leurs responsabilités dans les problèmes environnementaux. Prenant conscience que la consommation des ressources menace la nature, elles affirment, comme proche des citoyens et des problèmes, leur vocation à être des communautés durables : « Les villes ont donc un rôle essentiel à jouer pour faire évoluer les habitudes de vie, de production et de consommation, et les structures environnementales ». (charte des villes européennes pour la durabilité charte d'Aalborg, 2007)
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La charte rappelle les principes de durabilité et s’engage à la préservation du territoire et de la biodiversité. Elle sous-entend la volonté des villes à implanter des plans locaux et durables, sans établir de rythme ou de niveau précis. Elle spécifie que l’implication et la participation citoyenne permettent une résolution innovante aux problèmes. Elle s’engage aussi à conserver le capital naturel et les ressources des lieux urbains.
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Elles s'engagent à une économie investissant dans « la conservation du capital naturel », « en réduisant notre niveau d'exploitation actuel » des réserves, en « en constituant de nouvelles » et « accroissant le rendement final » (bâtiments, transports). Les « populations démunies » étant les plus touchées, les villes veulent « intégrer à la protection de l'environnement les exigences sociales », notamment par des emplois viables. Par un aménagement durable du territoire, tirant parti de la densité de la centralité, limitant la mobilité motorisée l'exploitation des « ressources des zones périphériques », le réchauffement climatique et l'intoxication des écosystèmes. (charte des villes européennes pour la durabilité charte d'Aalborg, 2007)
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La réalisation de ces objectifs repose selon la charte sur la participation et la coopération entre les citoyens, les entreprises et les professionnels.
Inondations et précipitations
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En 2011, de fortes précipitations telles que jamais expérimentées dans cette région auparavant ont causé d’importants dommages aux infrastructures de la ville. Ces fortes précipitations ont eu un effet désastreux sur plusieurs villes du Danemark. Bien que la ville la plus touchée fût Copenhague, Aalborg a également subi des dommages. En termes de dégâts, l’événement a été le plus grand événement naturel au Danemark depuis l'ouragan de 1999. La ville de Copenhague a enregistré des précipitations de plus de 135,4 mm le 2 juillet 2011. (Institut for Beredskabsevaluering, 2012)
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Meteoblue (2022) Aalborg: yearly temperature. https://www.meteoblue.com/fr/meteo/semaine/aalborg_danemark_2624886
Meteoblue (2022) Aalborg: yearly precipitation. https://www.meteoblue.com/fr/meteo/semaine/aalborg_danemark_2624886
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Comme on peut l’observer sur les graphiques météorologiques ci-dessus, l’augmentation de la température et de la quantité des précipitations engendrée par le réchauffement climatique porte à croire pour les professionnels de la météorologie que des évènements similaires sont probables de se reproduire sur le territoire du Danemark dans les prochaines années.
L’adoption de la charte ainsi que les mesures mise en place par les municipalités pour réduire l’empreinte écologique des villes positionne Aalborg en tête des quatre zones à faible émission du Pays soit; Aalborg, Aarhus, Copenhague et Odense. (Miljoezoner, 2022)
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